AIDEZ-NOUS À SOUTENIR LE SECTEUR DE L’AIDE À DOMICILE

Face à l’urgence de la situation, à la détresse des salariés, aux atermoiements du Gouvernement, notre fédération ADÉDOM et 3 fédérations du secteur associatif de l’aide, de l’accompagnement et des soins à domicile ont décidé d’unir leurs forces en lançant à partir du 27 janvier, une vaste campagne de communication. Réalisée avec le soutien d’Aesio et de la Macif, cette campagne appelle les Français à les soutenir en interpellant directement leurs élus. 

Cette vaste campagne de sensibilisation est lancée dans la presse quotidienne régionale et nationale et sur les réseaux sociaux pour tirer un signal d’alarme.

Alors que plus de 80% des Français souhaitent vieillir à domicile, il est déjà impossible, faute de personnel et de moyens financiers, d’honorer toutes les demandes d’accompagnement des personnes âgées ou en situation de handicap, et des familles en difficulté.

Oubliés des pouvoirs publics depuis de trop nombreuses années, l’aide et le soin à domicile ont urgemment besoin de financements et d’une loi Grand âge et autonomie ambitieuse pour continuer à accompagner les plus fragiles.

LES REVENDICATIONS :
L’impérative revalorisation des métiers de la branche

À l’heure actuelle, le salaire net moyen des salariés qui interviennent à domicile est de 970 € par mois. Nos métiers ne sont plus attractifs alors qu’ils sont indispensables au maintien du lien social ! Ce niveau de salaire découle des politiques publiques qui s’imposent à nos structures.

Une loi grand âge et autonomie ambitieuse

Attendue depuis plusieurs années, promise par le Président de la République en 2019 et sans cesse repoussée, cette loi doit en urgence répondre aux défis du grand âge : la crise sanitaire a remis en exergue cette impérieuse nécessité !

Des financements pour couvrir les besoins et accompagner les évolutions des services

Les financements octroyés par les pouvoirs publics ne permettent pas de couvrir les coûts de la plupart de nos structures, ce qui menace leur pérennité. De plus, les besoins des personnes en perte d’autonomie, qu’elles soient âgées ou en situation de handicap, sont de plus en plus importants, du fait du vieillissement de la population, d’une volonté de choisir son lieu de vie et d’être accompagné à domicile dans la diversité de ses besoins.

La crise sanitaire a permis un début de reconnaissance pour ces intervenants à domicile en 1ère ligne, mais le temps des annonces, les reports successifs de décisions sur la future loi Grand âge ou la revalorisation des salaires et les allers-retours sans fin entre le Gouvernement et les départements pour assurer les financements nécessaires doivent cesser. Il est aujourd’hui urgent de mobiliser toutes les forces en présence pour soutenir le secteur et prendre à bras le corps le défi du vieillissement de la population.

Quelques chiffres clés sur le secteur non-lucratif de l’aide, de l’accompagnement, des soins et services à domicile :

1,6 million de personnes accompagnées chaque jour partout en France.

5 000 structures associatives regroupées au sein des 4 fédérations du domicile (Adedom, ADMR, FNAAFP/CSF, UNA).

86% des salariés sont en CDI.

Salaire moyen de 970 € nets mensuels pour l’ensemble des 200 000 intervenants à domicile (aides à domicile, auxiliaires de vie sociale, aides-soignantes…) ; pour la catégorie des aides à domicile, 140 000 salariés, ce salaire moyen est de 890 €.

225000
salariés
dont 96,5%
de femmes
20000
nouveaux salariés
à recruter
par an
80
% des français souhaitent
 vieillir à domicile

Aujourd’hui le soutien de tous est plus que jamais nécessaire !



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